Les chroniques de Lety #9 Transmettre, créer, évoluer

Transmission et passion : accueillir une stagiaire en salon holistique

Bonjour bonjour !

 

Cette semaine a été bien remplie, entre les rendez-vous et une présence un peu spéciale : j’ai eu le plaisir d’être accompagnée par une jeune stagiaire de 4e.

 

J’aime beaucoup accueillir des stagiaires de temps en temps, surtout à cet âge où ils sont encore « entre deux », 13-14 ans, mais déjà curieux de découvrir le monde professionnel. Certains diront que c’est un peu tôt, mais personnellement, je trouve que c’est un âge parfait pour éveiller des vocations, tant qu’ils sont motivés. Et cette jeune fille l’était !

 

Elle a pu découvrir plusieurs facettes du métier : les prestations coiffure bien sûr – colorations végétales, coupes, massages crâniens, soins aux plantes… – mais aussi tout ce qui gravite autour. Je lui ai montré comment on tourne une vidéo pour les réseaux sociaux, comment on range les papiers, on réorganise le salon, on fait un peu de ménage (eh oui, ça fait aussi partie du quotidien !). Je tiens toujours à offrir une vision globale du métier. Une stagiaire, ce n’est pas une petite main pour passer le balai, mais une invitée dans notre univers, à qui on transmet une passion.

 

Ça m’a rappelé mes débuts, il y a vingt ans. À cette époque, dans les salons, c’était très rigide : il fallait rester debout, observer en silence, ne surtout pas toucher. C’est fou comme ça peut sembler déjà loin. Aujourd’hui, j’essaye d’adapter ma façon de faire, d’impliquer davantage, de laisser place à l’expression et à l’expérimentation, même si tout n’est pas toujours parfait. Elle a par exemple lavé mes cheveux, préparé des mélanges de soins, appliqué ma couleur. Ce sont de petits gestes, mais très formateurs.

 

Évidemment, parfois, c’était un peu maladroit. Ce n’est pas toujours évident pour eux de trouver leur place dans un environnement professionnel. Mais le plus important, c’est qu’elle était curieuse, attentive et qu’elle a accueilli mes conseils avec bienveillance. Il faut toujours garder en tête qu’ils restent encore des enfants en apprentissage.

 

En parallèle, je poursuis mes projets autour des événements. Le cercle de femmes, initialement prévu, a dû être reporté. Avec mon équipe, nous avons décidé de proposer un format demi-journée plutôt qu’une journée entière. Nous nous sommes rendu compte qu’il était souvent difficile de se libérer sur une journée complète.

 

J’ai aussi eu un échange téléphonique avec une partenaire d’une association. Ensemble, nous réfléchissons à ce que je puisse m’investir davantage dans leur marché de Noël, en tant que coiffeuse, et pas seulement à travers un stand. C’est essentiel pour moi que les gens puissent voir concrètement ce que je fais, expérimenter mes prestations plutôt que de simplement passer devant une table.

 

Et puis il y a toujours les préparatifs du Salon du Bien-Être de Berson. J’ai bien avancé dans mes créations de couronnes, notamment dans la conception des étiquettes. Le projet prend peu à peu forme. Ce qui est beau avec la création, c’est qu’elle ne cesse d’évoluer. En juillet, cela fera à peine un an que j’ai commencé cette aventure, et déjà, je sens que mon concept s’affine.

 

Chaque couronne portera désormais une intention. Elle aura un nom, une signification, et même le modèle évoluera pour être plus travaillé, plus raffiné – notamment pour des événements comme les mariages.

 

Et toi, tu t’es déjà posé la question de ce qu’était ton métier à tes débuts ?

Est-ce qu’il a beaucoup changé ?

Est-ce que tu l’as vu évoluer, tout comme toi tu as grandi avec lui ?

 

Je serais ravie de lire tes retours et de connaître ton expérience.

À très vite pour la suite des chroniques,

Avec douceur,

Lety

 

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